Bonne année quand même

 

La crise dite économique aux répercussions sociales incommensurables est désormais bien ancrée. Elle a tout d’abord touché, sur notre territoire, de grandes entreprises multinationales telle Caterpillar pour ensuite se diffuser à l’ensemble du tissu économique local.

Une part de plus en plus importante de notre population se retrouve ainsi dépendante des minima sociaux dont on nous prédit la réduction drastique dans les prochaines années.

Notre collectivité ressent aussi, aujourd’hui, de manière très importante, les effets de cette crise.

En tant que représentants élus des habitants nous nous devons de proposer les solutions qui permettront à la collectivité de maintenir le soutien qu’elle apporte à ses populations fragilisés.

Nous ne sommes pas résignés face à cette crise systémique dont les origines sont principalement la spéculation sur des marchés internationaux.

Nous ne sommes pas résignés face à une politique municipale qui viserait à se séparer, petit à petit, d’un patrimoine que nous avons utilisé dans les décennies précédentes comme un outil important de notre politique de justice sociale.

De la même manière, est-il possible d’intervenir pour réduire le coût de l’Énergie payé par tous les habitants de la Ville ? Certainement pas pour tous mais il semble que pour ceux qui dépendent de la Compagnie de Chauffage, le modeste actionnaire qu’est la ville d’Echirolles pourrait aller au-delà de reversement de ses dividendes aux habitants de la Viscose.

Ainsi pourquoi nous demandons un audit public des comptes de la compagnie de chauffage afin de vérifier s’il n’est pas possible de réduire de manière significative ( par exemple de 15 %) les prix fixés pour les particuliers ?

Ainsi nous sortirions de l’adage qui veut que « Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console ».

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