Les Verts ne sont pas opposés, par principe, à l’augmentation de la fiscalité locale. Une augmentation de la part communale de 1,1%, nous parait un niveau acceptable, compte tenu des dépenses auxquelles la ville doit faire face, et compte tenu de la baisse future des reversements de l’état, notamment de la TVA.

 Notre population augmente, ce qui augmentent certaines dotations de l’état, certes, mais également les budgets du CCAS et d’EVADE, sur lesquels notre commune est culturellement très attachée.

 Nous voudrions rappeler que le vote d’un budget doit être lié à un choix politique sur les dépenses, pas sur des pirouettes comptables incompréhensibles pour les habitants.

Le choix sur les dépenses a été fait par toute la majorité municipale, et la question sur la manière de financer ces dépenses se représentera l’année prochaine. Retarder ce choix difficile risque d’accroitre la facture pour les echirollois.

Ceci dit, nous avons parfaitement conscience de la période économique très difficile que nous sommes en train de traverser, de la peur des salariés de perdre leur emploi et de l’angoisse des personnes en situation précaire de se retrouver sans revenu.

Nous sommes donc prêt à assumer la responsabilité politique de cette augmentation, qui nous obligera à rester vigilants sur nos dépenses, et à garder un œil très attentif sur, notamment, toutes nos dépenses protocolaires qui n’ont pas d’incidence sociale. 

Ce que nous disent les économistes, c’est que la confiance manque. Je voudrais donc terminer sur une note d’optimisme : ayons confiance en nous-même, en notre capacité à promouvoir l’emploi local et non-délocalisable, à fabriquer plus de lien social même s’il y a moins de biens matériels ; le but n’est pas de courber l’échine en attendant que la crise passe, mais d’avancer ensemble.