Ayant eu, tout au long des réunions de préparations budgétaires, un dialogue constructif, il ne s’agit pas pour nous, groupe Verts, de contester le budget présenté. A cette occasion, nous voudrions remercier le travail important fait par tous les services de la ville d’Échirolles, pour contenir les dépenses tout en maintenant un haut niveau de service public.

Nous avons veillé à ce que ce budget communal, avec toute la rigueur que la politique gouvernementale nous impose, participe à cette recherche de justice, de liberté et à établir des solidarités. Mais nous -groupe Verts- ne voulons pas de solidarité philanthropique, -d’aumône-, basée sur une obligation de conscience, et qui véhicule une idée de hiérarchisation sociale, nous voulons une solidarité démocratique, basée sur le concept de devoir social, et ancrée dans le droit.

Le discours ambiant qui se veut compatissant envers la misère est finalement nous le constatons peu mobilisateur.  La peur n’est pas mobilisatrice. Les gens ont plus tendance à se retrancher dans leur sécurité, celle d’avoir un toit, un travail, une famille, mais avec cette conscience toute paralysante que tout pourrait s’arrêter du jour au lendemain. Cette peur est d’ailleurs bien utilisée par le patronat à l’égard des salariés.

Parler tout le temps de la misère ne laisse pas assez de place à l’espoir, à l’entraide, et à la créativité du mouvement social.