Ecologie politique et Emploi

 

La conversion écologique de l’économie place l’emploi au centre de sa stratégie  en remplaçant la surexploitation des ressources par du travail humain. L’agriculture biologique, par ex, induit 30 % de main-d’œuvre supplémentaire par hectare cultivé par rapport à l’agriculture conventionnelle. 

En passant d’une production centralisée à une production en petites unités localisées, comme par exemple dans le secteur énergétique : aller vers une production plus éco-responsable, qui nécessite alors l’abandon des mégacentrales thermiques ou nucléaires ; en convertissant une production de biens de consommation à une économie de services plus économe en ressources. En développant l’économie de la fonctionnalité (ou de biens durables) qui privilégie l’entretien et la réparation à la production. Il faut en effet de moins en moins de travail humain pour produire une voiture mais il en faut toujours autant pour la réparer et, à terme, pour la recycler.

Il est vrai que l’économie écologique relance l’emploi en replaçant l’économie dans une configuration de productivité globale plus faible, à moyen terme. Mais l’augmentation de la productivité ne peut que reprendre grâce à l’amélioration de l’expérience et des techniques. Sur le long terme, enfin, l’économie écologique se situe dans un modèle de dépassement de la société de consommation, liée à une réduction du temps de travail.

 

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