Et pourquoi?

 

« Maman, regarde, la petite fille, elle est toute noire, c’est moche, attention elle veut me toucher! »

« Papa, la grande fille, elle est dans un landau, non dans une charrette, c’est plus un bébé, quand même. »

« Mamie, c’est vrai que je peux jouer à la poupée à l’école, Adrien a dit que c’est pour les filles? »

« Pépére, c’est vrai que Julie elle a une clef à molette? »

« Oh, et puis arrête de pleurer, t’es pas une fille! »

A combien, de ce type de questions, certains sont confrontés sans pouvoir répondre, ou d’être embarrassés.

Comment expliquer, comment faire passer le message de tolérance, de l’acceptation de la différence, de la reconnaissance des particularités.

C’est parfois quand même à la limite du supportable ces comportements agressifs, moqueurs, ironiques, dans les mots, les gestes, les attitudes.

C’était pour rire…ça ne me fait pas rire… ça ne fait plus rire.

Ensemble, menons campagne, non pas à la journée de ou des mais au quotidien.

Dit tout autrement: « Tout comme l’injustice et la violence caractérisées, la discrimination et la marginalisation sont des formes courantes d’intolérance. L’éducation à la tolérance doit viser à contrecarrer les influences qui conduisent à la peur et à l’exclusion de l’autre et doit aider les jeunes à développer leur capacité d’exercer un jugement autonome, de mener une réflexion critique et de raisonner en termes éthiques. La diversité des nombreuses religions, langues, cultures et caractéristiques ethniques qui existent sur notre planète ne doit pas être un prétexte à conflit ; elle est au contraire un trésor qui nous enrichit tous « 

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