Impliquer les usagers dans la gestion de la culture

Les pratiques culturelles se sont diffusées au cours des trente dernières années, notamment parce que l’élévation du niveau de diplôme et des niveaux de vie se conjugue avec la croissance de l’offre (bibliothèques, patrimoine culturel, expositions…). Malgré tout, les écarts restent nets : 41 % des cadres supérieurs sont allés au théâtre au moins une fois dans l’année contre 9 % des ouvriers. 90 % des premiers ont lu au moins un livre contre 55 % des seconds.

La question de la démocratisation de la culture,est donc essentielle puisque l’enjeu est celui du développement personnel de l’individu.

Il faut favoriser la création de Conseils artistiques et culturels locaux.

La création de régies culturelles de quartiers, sur l’exemple des régies de quartiers. Ces structures intermédiaires pourront, en relations étroites avec les habitants faire non seulement de la « médiation » culturelle mais aussi aider à l’organisation de manifestations de quartiers grace à la mise en commun de moyens et d’informations. Nous devons soutenir les pratiques amateurs en facilitant l’utilisation des lieux publics (écoles, mairies, maisons des associations) et, sans pour autant les confondre avec une démarche et une pratique professionnelle, les mettre en relation avec des équipes professionnelles. L’exemple de DCAP est pour nous significatif.

Installer une véritable démocratie participative pour les attributions des subventions et des outils de production (ateliers, matériels, théâtres )

Ce que nous souhaitons, c’est que les Echirollois, s’emparent de la culture.Nous refusons l’exclusion culturelle, en étant à l’abri, de l’instrumentalisation politique.

 

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