Intercommunalité et solidarité
« Selon les dispositions de la loi DALO (Droit Au Logement Opposable) les communes membres d’une intercommunalité de plus de 50.000 habitants doivent traiter l’hébergement d’urgence à raison d’une place d’accueil par tranche de 2000 habitants »; ce qui nous fait pour Grenoble et son agglomération 225 places.
Or nous dénonçons la « confusion » entretenue par les pouvoirs publics sur la notion d’hébergement d’urgence et de stabilisation.
L’hébergement d’urgence est un problème important qui concerne les Sans Domicile Fixe, mais aussi les femmes victimes de violence, ainsi que les demandeurs d’asile;toute personne en détresse ayant un besoin immédiat de réconfort.
Les places pour hébergement d’urgence sont gérés par les services spécialisés dans le cadre du 115.
Sur l’agglo grenobloise, les personnes sans abris sont principalement orientées sur le centre d’accueil municipal (environ 70 places) situé à Grenoble, rapidement saturé en période hivernale.
Il faut que les communes s’engagent à la création de petits centres à dimension humaine, petites structures proposant un « hébergement d’urgence » tel qu’on le défini ci dessus, dans un premier temps, puis un accompagnement vers des lieux d’accueil où ils pourront être soutenus et accompagnés dans leur démarches de reconstruction.
Comme le disait si bien l’abbé Pierre:
«Il y aura chaque hiver le “scandale des sans-logis” et chaque été la “violence des banlieues”.»