L’effervescence sociale est avant tout urbaine

 

L’échec du sommet de Copenhague nous prouve combien il est important pour les collectivités locales de s’engager et de montrer la voie en matière de développement durable. Nous avons le pouvoir de faire pression sur nos gouvernements pour appliquer les décisions qui s’imposent en développant localement des pratiques innovantes.

En ville naissent les grands mouvements de contestations populaires, les courants d’avant-gardes culturels et intellectuels, et tous les changements massifs de mode de consommation et de production.

Débarrassée de ses nuisances, de ses pollutions et de ses quartiers ghettos, la ville est le meilleur moyen de profiter de la proximité des services, du travail et de l’éducation.

Mais appliquer localement des concepts de développement global demande à la fois de la modestie et de l’ambition.

De la modestie parce que, seule, la collectivité ne peut pas orienter des choix politiques nationaux.

De l’ambition parce que c’est en créant des réseaux, pour dépasser l’échelle communale que les bonnes pratiques se répandent progressivement.

Nous avons la chance à Echirolles d’avoir un outil tel que l’agenda 21. Celui-ci mesure et oriente, mais le développement durable a finalement vocation à s’intégrer dans tous les services de la ville : aussi bien l’éducation et la culture, que la restauration collective, l’urbanisme ou l’action sociale.

 

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