La transformation écologique de l’économie

La crise à laquelle nous sommes confrontés est économique, sociale et écologique, et nous devons lui apporter une réponse économique, sociale et écologique. La croissance telle que nous la connaissons aujourd’hui ne peut plus continuer de la même façon : on ne peut pas maintenir dans un monde de ressources finies une croissance infinie de la dépense, de la consommation et de la production matérielle. Notamment parce que les trois quarts de nos richesses proviennent de matières premières non renouvelables issues de notre sous-sol. Notre stock d’énergie et de matières premières diminue, et nous sommes de plus en plus nombreux sur la planète. Le seul moyen de garantir la paix, la démocratie et la solidarité est donc de partager équitablement ces ressources limitées.

Prenons l’exemple de l’industrie automobile : on ne peut pas continuer de produire des voitures énergivores que l’on doit changer tous les trois ans. Inévitablement les voitures de demain seront plus économes et durables ; on en produira donc beaucoup moins. Il est ainsi illusoire de se dire que l’on sauvera tous les emplois liés à l’industrie automobile. Par contre, on doit se préparer à accompagner tous ces salariés, en leur fournissant un revenu – appelons le un « revenu de transformation »- et en les aidant à se reconvertir dans des industries plus écologiques et génératrices d’emplois telles que les énergies renouvelables, la rénovation du bâtiment, les services de proximité, la réparation, l’agriculture biologique, l’artisanat et bien d’autres encore…

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