Les associations sont sur le fil, beaucoup connaissent des difficultés liées à la baisse des subventions, à l’insécurité juridique , ainsi qu’à la crise du bénévolat.

Le dévouement, le militantisme et l’enthousiasme sont une force pour la société. Le refus de la misère est un des combats militants qui touche de nombreuses associations et notamment celles qui subviennent à des besoins fondamentaux que sont l’hébergement d’urgence, la banque alimentaire et la santé.

La Révision générale des politiques publiques du gouvernement anéantie toutes ces solidarités. Ainsi, l’effondrement des crédits alloués dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale contribue à faire reculer la lutte contre les inégalités dans nos quartiers, et ce malgré les cris d’alerte des élus locaux et des collectifs d’associations citoyennes.

Le milieu associatif représente en outre une force économique non négligeable. Il est le lieu de nombreuses innovations sociales, et permet souvent à des jeunes de démarrer dans la vie active. Après onze ans de hausse, l’emploi associatif recule

Les associations ont perdu 26.000 emplois entre octobre 2010 et juin 2011.

Mais ici, comme ailleurs, il convient de rester vigilant quant à sa liberté de parole et son indépendance, garanties par une certaine sécurité financière.

 Anne-Sophie Mérot