Quel bel Oxymoron que ce concept plus que trentenaire et désormais dépassé. Que devient le développement durable dans un continent, un pays, une agglomération, une commune déjà très développée, doit-on continuer à se développer « durablement »? Ne pourrait-on pas parler de développement soutenable ou sélectif, au regard de nos finances publiques asséchées, qui forcement limites nos ambitions et nos actions…. durables? Se développer durablement, mais aussi faire baisser les inégalités, la pollution, le bruit, les inégalités sociales et spatiales, durablement… Comment parler de développement durable sans évoquer la place qu’occupe la voiture dans notre commune, aussi bien en circulant, qu’en stationnant. Elle est partout, sur les places, sur les trottoirs.. Les transports sont à l’origine de 25% des émissions de dioxyde de carbone générées par l’homme. La pollution de la cuvette grenobloise, dont contribue en grande partie l’excès d’automobile est désormais un enjeu bien plus préoccupante que l’insécurité routière… Aussi, la modération des vitesses et des trafics automobile est l’un des axes prioritaires pour améliorer le cadre de vie et la qualité de l’air dans notre agglomération. A quand un politique vertueuse en matière de stationnement au centre-ville d’Echirolles, en faveur des riverains et petits commerces, une politique qui encourage les modes dits « actifs », les piétons et les cyclistes qui ne demandent qu’à se lancer dans un espace de qualité, dans lequel il pourrait se sentir en sécurité ? Ces questions sont au centre de nos préoccupations, nous voulons ville désirable!