Européens, avant tout !

 En ces temps de crise, où certains médias et hommes politiques tentent de nous faire croire à une montée des antagonismes entre les états, nous réaffirmons notre attachement à l’Europe qui est le niveau pertinent de réponse à la crise.

Le « renforcement du pacte de stabilité », la « règle d’or » dont on entend parler tous les jours tentent d’imposer aux états européens une convergence budgétaire et un équilibre de leurs comptes publics sur le dos des plus faibles.

Pourquoi? Simplement parce que le dogme actuel de la prospérité économique n’est possible que dans un climat de maitrise de l’inflation. Même si le prix à payer est d’imposer l’austérité à tous sauf à ceux qui bénéficient des paradis et boucliers fiscaux. C’est ce à quoi mène la politique du gouvernement. C’est ce qui découle de l’indépendance dogmatique de la Banque Centrale Européenne.

À partir du moment où on reconnait que seule une Europe unie est capable de faire face économiquement, politiquement non seulement aux Etats-Unis, à la Chine, aux pays émergents, mais aussi aux forces économiques qui tous les jours attaquent la souveraineté des nos pays, on est obligé de se poser la question de la mise en place d’une Europe forte, qui harmoniserait sa politique fiscale et sociale, sans renier le droit des peuples.

Seulement, tout n’est pas si facile : pour l’instant, les politiques d’austérité ralentissent la « sacro-sainte croissance » et le chômage explose. Comme le dit Cohn-Bendit « si on a une politique d’austérité sans savoir quels fonds on va débloquer pour relancer l’économie, on ne sait pas où on va ».

Taxer plus facilement les multinationales, créer les conditions d’une discipline budgétaire juste en réinterrogeant le rôle de la BCE, font donc partie des solutions d’urgences à apporter au niveau européen.

Le groupe EELV.

 

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