Quelle place pour la voiture !

 

Quand on sait que presque la moitié des déplacements des Echirollois fait moins de 2 km et qu’une trop grande partie d’entre eux (40% environ) sont effectués en voiture, on se dit qu’il y a un problème.

Alors oui, la politique des déplacements est une compétence d’agglomération, mais uniquement pour le réseau de transports en commun et pour l’organisation globale et à la planification à long terme à travers un plan de déplacements urbain (PDU) en cours d’étude.

Mais la commune peut agir librement et très souvent à moindre coût sur beaucoup d’autres aspects qui impactent la vie quotidienne des Echirollois.

En premier lieu, l’absence criante d’une stratégie sur le problème du stationnement dans le nouveau centre-ville, qu’on vante exemplaire à tout point de vue. Il ne faut plus « laisser se faire les choses naturellement ». Il faut pouvoir répondre aux attentes des habitants, aux usagers des commerces et services (banque, crèche, mairie…), en mettant en œuvre une réglementation cohérente et incitative ( disque bleu, tarification résident),  afin de limiter le stationnement longue durée , et en engageant aussi une réflexion avec le devenir du grand parking du cinéma, inoccupé 95% du temps, pour en faire un vrai lieu de vie.

En second lieu, sur la voirie, les trottoirs, aménagements cyclables et le sort jeté aux enfants, parents avec poussettes, personnes âgées,  (j’ai supprimé PMR) et cyclistes, qui n’osent pas ou plus emprunter, traverser certaines rues. Pourtant, le développement et la sécurité des modes actifs, comme on les nomme aujourd’hui, doit désormais être la priorité des priorités en matière de dépenses d’investissements, de communication et surtout de santé publique !

Lionel Faure pour le groupe EELV

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